Le pompier en question a eu le nez fracturé et souffre d’un traumatisme crânien, comment est il possible de s’en prendre à nous secouristes.
Ce lundi soir, un sapeur-pompier a été agressé par l’homme qu’il venait pourtant secourir dans les rues de Jarnac en Charente, relate Sud Ouest.
Il est environ 20h30 quand ce pompier volontaire est appelé avec ses collègues pour un malaise en pleine rue. Arrivés sur place, les secours se rendent rapidement compte qu’ils connaissent la victime. Il s’agit d’un homme qu’ils ont déjà pris en charge pour des problèmes d’ivresse par le passé.
L’agresseur court toujours
Alors qu’ils le soignent dans leur camion, l’homme assène un violent coup de tête à l’un des pompiers. Résultat : un nez fracturé et un traumatisme crânien avec cinq jours d’interruption temporaire de travail.
L’agresseur menace de mort ensuite les autres personnes présentes avant de prendre la fuite. Ces derniers ont d’ailleurs tous déposé plainte. L’agresseur, lui, n’a toujours pas été retrouvé.
En Février dernier, à Lyon, Les pompiers encore agressés par des victimes qu’ils tentaient d’aider
« On n’est pas des cibles ». Le 8 janvier, les pompiers du Rhône manifestaient leur colère dans les rues de Lyon. Un mois après, la situation ne semble guère s’être améliorée sur le terrain. En témoignent trois nouveaux épisodes survenus ce week-end à Lyon.
Samedi soir, plusieurs sapeurs-pompiers ont été appelés pour venir en aide à un jeune homme fortement éméché qui se trouvait sur les berges du Rhône. Mais loin de faire preuve de gratitude, ce dernier s’est déchaîné, frappant sauvagement au visage l’une d’entre eux.
10 jours d’ITT
Un épisode loin d’être isolé. Selon le syndicat Sud, les pompiers du Rhône ont été agressés à deux autres reprises ces derniers jours, toujours par des victimes. L’un a été mordu vendredi au poignet lors d’une intervention à la Duchère. Ce qui lui a valu dix jours d’ITT. Le lendemain, un second a été frappé à coups de pied et de coude dans le quartier de Cusset à Villeurbanne.
Le syndicat Sud a demandé à être reçu par le préfet ce lundi afin de faire le point sur les solutions de protections promises par le ministère de l’intérieur mais toujours en cours d’étude.