Direct : Blocage des «gilets jaunes» EN DIRECT: Cinquante-neuf interpellations à Paris… C’est calme ailleurs, en savoir plus ici.
12h48 : La place de l’Etoile évacuée, des heurts avenue Marceau
Les CRS ont repris le contrôle du rond-point de l’Étoile. Toutefois, des affrontements ont à présent lieu avenue Marceau entre « gilets jaunes » et force de l’ordre qui utilisent le canon à eau.
🗣 #GiletsJaunes – @agnesbuzyn : "Tous les ministres vont aller sur le terrain. Nous sentons une colère importante".
🗣 @jdHAUTESERRE, maire du 8e arrondissement de @Paris (@Mairie8Paris) : "Vous auriez dû être à l'écoute avant".
📺 Sur le plateau de @LaMatinaleLCIWE sur #La26. pic.twitter.com/mSPhO68iFN
— LCI (@LCI) 1 décembre 2018
12h19 : Le nombre d’interpellations à Paris monte à 81
12h40 : L’arc de Triomphe tagué par des « gilets jaunes »
Sous l’arc de Triomphe, on entend La Marseillaise chantée par les « gilets jaunes », ce samedi pour l’« acte 3 » de leur mobilisation. On y lit également « Les gilets jaunes triompheront ». En effet, au cours des heurts qui se sont déroulés sur le haut des Champs-Elysées entre manifestants et forces de l’ordre, un « gilet jaune » a tagué le monument.
12h01 : La Réunion « ne peut plus jamais fonctionner de la même manière », estime Annick Girardin
La Réunion, bloquée depuis 15 jours par un mouvement des « gilets jaunes », « ne peut plus jamais fonctionner de la même manière », a estimé ce samedi la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, avant de quitter l’île.
« Le travail ne fait que commencer. Bien sûr que ce n’est pas une visite de trois jours de la ministre qui va régler 40, 50 ans de construction de ce territoire », a-t-elle dit, soulignant une nouvelle fois qu’une partie de la population réunionnaise était « restée sur le bord de la route », lors d’un point-presse à l’aéroport juste avant son départ.
Annick Girardin, qui a multiplié les rencontres avec les « gilets jaunes » sur l’île, a estimé que la situation s’était « apaisée », même si des barrages continuaient samedi matin. La veille, elle avait dû être exfiltrée d’une rencontre tendue avec des manifestants.
11h59 : Quatre-vingt « gilets jaunes » réunis à Rennes
Près de 80 « gilets jaunes » ont pris le départ d’une marche citoyenne à République à Rennes, selon nos confrères de Ouest-France.
11h58 : Dix personnes blessées à Paris dont 3 parmi les forces de l’ordre
11h58 : Une centaine de Gilets jaunes rassemblée aux Sables-d’Olonne (Vendée)
Ouest-France indique que le rassemblement était prévu sur le parking de Gémo, près du Leclerc, entre 8h et 9h aux Sables-d’Olonne. Il regroupe une centaine de personnes. Une marche aura lieu vers le centre-ville « pour informer et échanger sans violence ni vulgarité ».
11h57 : Manifestation à Arles sur la N113
🔴 #Giletsjaunes – #Arles : 540 manifestants https://t.co/8exF6ps08t pic.twitter.com/cCjp45ggRH
— La Provence (@laprovence) 1 décembre 2018
11h55 : Ca coince entre Carpentras et Avignon
🔴 #Giletsjaunes : opération escargot entre #Carpentras et #Avignon https://t.co/3P3myqXCQ5 pic.twitter.com/jqLZMJKbxG
— La Provence (@laprovence) 1 décembre 2018
11h53 : Mobilisation au péage d’Antibes
Près de 200 sapeurs-pompiers sur le péage d’Antibes#giletsjaunes06
— Nice-Matin Antibes (@NM_Antibes) 1 décembre 2018
11h50 : Edouard Philippe se rend à la préfecture de police
Le Premier ministre va se rendre vers midi à la préfecture de police de Paris en raison des violences sur les Champs-Élysées en marge du troisième week-end de mobilisation des « gilets jaunes », a-t-on appris auprès de Matignon.
« Compte tenu des incidents en cours à Paris, le Premier ministre a décidé de se concentrer sur la gestion de la situation et se rendra vers midi à la préfecture de police », a indiqué Matignon, confirmant que le Premier ministre annulait son déplacement prévu à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) pour l’élection du nouveau patron du parti LREM.
11h45 : Au total, cinquante-neuf personnes ont été interpellées
11h40 : 24 tonnes de terre et de purain déversées devant la permanence de la députée LREM
La permanence d’une députée La République en marche ensevelie sous 24 tonnes de terre alliée à du purin et des légumes. C’est l’action menée par des « gilets jaunes », vendredi soir vers 19h30, à Manosque dans les Alpes-de-Haute-Provence, rapporte La Provence.
11h33 : Benjamin Griveaux prône le dialogue mais maintient le cap
Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a prôné le dialogue avec les « gilets jaunes » qui ont entamé leur troisième samedi de mobilisation, tout en rappelant que l’exécutif allait « maintenir le cap » pour « réparer le pays ».
« On sera ouvert au dialogue avec ceux qui, sincèrement, sont prêts à ce dialogue. Ceux qui sont dans la revendication politique, et il y en a une petite minorité, nous les laissons à leurs revendications politiques. Nous ce qui nous intéresse, c’est de trouver des solutions concrètes pour les gens qui sont dans la panade et qui n’arrivent pas à boucler les fins de mois », a-t-il déclaré sur LCI.
« Il s’agit d’abord d’entendre les demandes qui sont très différentes, parfois d’un gilet jaune à un autre (…) on a décidé de les traiter dans le cadre de ces conférences territoriales », a ajouté le porte-parole, en référence à la concertation de trois mois annoncée dans la semaine par Emmanuel Macron.
11h19 : Une « volonté de casse » qui « discrédite un combat légitime », estime Agnès Buzyn
Les nouveaux incidents entre « gilets jaunes » et forces de l’ordre à Paris ce samedi matin montrent que « certains sont vraiment venus pour en découdre » et cela « discrédite un combat légitime », a déclaré la ministre de la Santé et des Solidarités Agnès Buzyn.
« C’est normal de manifester, c’est un droit absolu, mais rien ne justifie cette violence. On sent bien que certains sont vraiment venus pour en découdre », a-t-elle affirmé sur LCI.
« Il y a une volonté de casse et ça discrédite un combat légitime qu’exprimaient beaucoup de « gilets jaunes » face à leurs fins de mois difficiles », a-t-elle ajouté.
Interrogée sur l’incapacité du gouvernement à établir un dialogue avec les « gilets jaunes », Agnès Buzyn a expliqué qu’« une démocratie fonctionne par des représentants, il faut avoir des interlocuteurs en face et c’est bien la difficulté aujourd’hui ».
11h17 : 1.500 à 1.700 personnes à l’extérieur des Champs-Elysées selon le ministère de l’Intérieur
C’est à cet endroit, au pied de l’arc de Triomphe, que se fixent les heurts.
11h15 : Quarante-quatre personnes ont été interpellées à Paris
11h06 : Trente-neuf personnes interpellées à Paris
11h01 : Le cortège quelque peu désorganisé à Caen
Problème d’organisation dans le défilé des #giletsjaunes à #caen : à droite ou à gauche ? A droite, on crie « On est chez nous » et les autres sont « des moutons ». A gauche, « les suivez pas, c’est des casseurs. Les pacifistes c’est par là ! »… pic.twitter.com/sVYmKf0Gbh
— Elodie Dardenne (@MmelodyGarden) 1 décembre 2018
10h52 : Rassemblement dans le calme à Marseille
A Marseille, 220 personnes se sont réunies sur la place Villeneuve Bargemon, note La Provence. Le cortège est parti en direction de la préfecture en scandant « Macron démission ».
Les #giletsjaunes sont actuellement en train de manifester sur la Canebière à #Marseille pic.twitter.com/KjSSZdhb4k
— La Provence (@laprovence) 1 décembre 2018
#Marseille : le sénateur RN des #BouchesduRhône Stéphane Ravier a rejoint les #giletsjaunes https://t.co/M2mNUWzGZ7 pic.twitter.com/y9DZweJXhF
— La Provence (@laprovence) 1 décembre 2018
10h46 : Une fronde saisie à Paris
Son propriétaire a ét éinterpellé pour port d’arme, selon une source policière.
10h45 : 33 personnes ont été interpellées à Paris
10h42 : Des « gilets jaunes » ont dressé un mur de protection devant le centre des impôts de Cannes dans la nuit de vendredi à samedi
10h37 : 700 « gilets jaunes » remontent la rue de Rivoli vers les Champs-Elysées
Le groupe se dirige dans le calme vers l’avenue des Champs-Elysées, apprend 20 Minutes de source policière.
10h34 : Une équipe de France 3 prise à partie par des « gilets jaunes ». La chaîne a déposé plainte
Une équipe de télévision de France 3 Nouvelle Aquitaine a été prise à partie vendredi matin, sur le site d’un rassemblement de « gilets jaunes » à Sarlat (Dordogne), a-t-on appris auprès de la chaîne régionale qui a déposé une plainte.
Les journalistes, deux femmes d’une vingtaine et trentaine d’années, se rendaient sur un sujet sans lien avec les « gilets jaunes » lorsqu’elles sont tombées à un rond-point sur un de leurs rassemblements.
Elles ont donc entrepris de « faire leur travail », c’est-à-dire parler aux manifestants, les interviewer et prendre des images, avec leur accord, a indiqué la rédaction en chef de France 3 Nouvelle Aquitaine.
Prise d’images et interviews se déroulaient « très bien dans un premier temps » jusqu’à ce qu’un petit groupe distinct de « gilets jaunes » s’en prenne à elles, demandant pourquoi elles filmaient, exigeant de récupérer les images, cassant un micro lors de l’incident. Lors de l’échange soudainement devenu tendu, les journalistes ont essuyé des insultes, et des menaces physiques explicites de leur « faire la peau » si elles revenaient à Sarlat, selon la même source.
10h31 : Vingt-quatre personnes ont été interpellées à Paris, selon la préfecture de police
10h27 : Des « gilets jaunes » se rassemblent à paris place de la Bastille
[EN DIRECT] Les #Giletsjaunes commencent à créer une barricade rue Hoche, non loin des Champs-Élysées > > https://t.co/BT3qS8vfTG pic.twitter.com/Xeuja0VoA6
— Le Parisien (@le_Parisien) 1 décembre 2018
10h25 : Rassemblements de « gilets jaunes » à Toulon ou encore à Nice
À Toulon, deux groupes de manifestants se sont rejoints et se redirigent vers la Place de la Liberté retrouver d’autres manifestants venus des autres quartiers #GiletsJaunes83 pic.twitter.com/RcTsa3zMt3
— Var-matin (@Var_Matin) 1 décembre 2018
10h20 : Les forces de l’ordre visées par des bombes de peinture jaune à Paris
De leur côté, les forces de l’ordre ont été visées par des bombes de peinture jaune #ChampsÉlysées #1erDecembre #GiletsJaunes pic.twitter.com/4OAu4XO8qz
— Yahoo Actualités (@YahooActuFR) 1 décembre 2018
10h16 : Le maire d’Evreux entendu par la police après un appel au blocage
Le maire LR d’Évreux Guy Lefrand a été auditionné par la police vendredi après des propos apparemment suivis d’effets invitant des « gilets jaunes » à bloquer la préfecture, a annoncé le parquet qui a ouvert une enquête.
« Quand ce type de propos problématiques est suivi le lendemain par une manifestation devant la préfecture, on fait le lien », a indiqué à un correspondant de l’AFP Dominique Puechmaille, procureure de la République d’Evreux qui a « ouvert une enquête de flagrance pour des faits de complicité par instigation d’organisation d’une manifestation non autorisée ».
« M. Lefrand ne reconnaît pas les faits. Il dit que la presse a déformé ses propos », a précisé Dominique Puechmaille, qui attendait la transmission des PV de l’audition pour décider des suites à donner à cette affaire.
La sanction éventuelle peut aller du simple rappel à la loi à six mois de prison et 7.500 euros d’amende, a précisé la magistrate.
10h15 : Marine Le Pen assure que la mobilisation des femmes dans ce mouvement devait « interpeller le gouvernement »
La mobilisation massive des femmes françaises dans le mouvement des #GiletsJaunes devrait interpeller le gouvernement.
Nous, nos mères, nos soeurs, nos filles se dressent pour sauver le peuple du déclassement et de la dépossession ! MLP#1erDécembre— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 1 décembre 2018
10h11 : 80 à 100 « gilets jaunes » bloquent l’entrée de Leroy Merlin à Langueux (Côtes-d’Armor)
Comme l’indique Ouest-France, des manifestants prévoient de bloquer des enseignes dans la zone commerciale.
10h10 : Le rond-point de Honfleur bloqué par des « gilets jaunes »
Honfleur. Les Gilets jaunes bloquent le rond-point https://t.co/PXZTIZvWLB pic.twitter.com/HTKQ7jiuUI
— Ouest-France 14 (@OuestFrance14) 1 décembre 2018
10h05 : Il faut que la contestation « se structure », dit Castaner
« Dans une contestation à un moment donné, il faut accepter le dialogue, quelques règles », a affirmé le ministre, venu sur les Champs-Élysées saluer la mobilisation des forces de l’ordre. « Il n’y a pas d’ordre public sans règles » ni « volonté de dialoguer », a-t-il souligné, fustigeant ceux qui « exigent » de rencontrer le gouvernement mais refusent ensuite de négocier.
« C’est ce à quoi le Premier ministre et le président de la République ont invité les manifestants », notamment avec une concertation de trois mois sur le territoire qui doit permettre d’« entendre ces colères », a ajouté Christophe Castaner.
Mais « qu’elles se structurent, s’organisent et qu’on puisse apporter des réponses » a-t-il ajouté, affirmant que « nous en avons déjà apporté, il faut continuer » à le faire.
Pour ce troisième samedi de manifestation « la sérénité est le plus important, que ceux qui veulent manifester puissent manifester », a-t-il affirmé.
Il s’agit aussi d’« empêcher ceux qui sont venus pour casser », et que « ce droit fondamental de manifester ne soit pas un empêchement aux commerçants de Paris de pouvoir exercer leur activité », a-t-il dit.
« Beaucoup de Français qui veulent se déplacer se plaignent aussi de ces blocages et notre responsabilité est de faire en sorte que tout se passe au mieux », a-t-il ajouté, tout en condamnant les violences « inadmissibles » contre les forces de l’ordre depuis le début de la mobilisation il y a deux semaines.